L’arc-en-ciel

Un projet de Maëva Mathevet et Céliane Romanetti
 
 
 
« La femme fait sa toilette dans ce que l’on pourrait assimiler à un lac, ses gestes sont doux. Elle représente la beauté du corps féminin. Les couleurs sont chaudes et rosées. Nous avons voulu partir de ce décor et y ajouter les bruits et mouvements que l’on pourrait imaginer en visualisant le tableau. »
 
Dans un musée, le bruit se fait rare et les œuvres sont figées, alors qu’aujourd’hui, la vie se regarde principalement à travers des écrans. Nous avons donc travaillé sur un bruit d’eau, en « mixant » deux sons trouvés sur Youtube, l’un provenant d’une danse provoquant des sons dans l’eau et l’autre d’une musique de violon, rappelant la douceur de la femme. Les bruits d’eau permettent de recréer les mouvements du personnage, dans ce paysage apaisant. Un effet de couleurs changeantes, et de mouvements rappelle les codes de la vidéo.
  
Le spectateur devient voyeur : une femme se baignant nue de nos jours, afin de faire sa toilette serait une chose inenvisageable et incongrue, et non pleine de douceur et d’admiration. Nous espérons que le spectateur se sentira touché par la scène qu’il observe et que cette initiative lui donnera envie de s’inspirer d’œuvres classiques de différentes époques. 
 
René-Emile Ménard, L'Arc-en-ciel, 20e siècle, huile sur carton © Musée des Beaux-Arts de Bordeaux. Photo : F. Deval.
 
Peuplés de nymphes, naïades et autres figures rêveuses issues de la mythologie, les paysages intemporels et souvent imaginaires de Ménard sont prétexte à des compositions à l’atmosphère onirique et irréelle. 
Ici, une jeune femme nue, vue de dos, les bras relevés au-dessus de sa tête, avance dans la rivière, formant des ronds dans l’eau. Sa chevelure rousse ramassée en chignon fait écho aux couleurs chaudes et flamboyantes de ce beau ciel crépusculaire zébré d’un arc-en-ciel. La sensualité du corps féminin à la carnation diaphane n’est pas sans rappeler la « nymphe au corps de neige de la source sacrée » de Leconte de Lisle. Dans L’Art et la Vie, le critique Victor Soulié évoquait en 1894 à propos de Ménard des « visions d’une nature pacifiée, baignée d’aube et de crépuscule, où l’âme semble se retremper dans la candeur des aurores ».
 
@celiane_rmnt
@maeva_42_
@Maeva Mathevet
Institut Bordelais du Stylisme et du Modélisme : IBSM
@ibsm_modemarketing
 

La #Bacchaweek !

Du mardi 23 au dimanche 28 mars, laissez-vous surprendre ! Rendez-vous tous les jours à 18h pour découvrir ces projets inédits : 
soit depuis l’événement Facebook.
soit depuis le compte Instagram du musée. 
N'hésitez pas à partager, liker, commenter, participer! 
 
Cette année, 63 étudiants ont été sélectionnés à la suite de l’appel à candidatures. Ils ont imaginé et créé 16 projets adaptés à une diffusion entièrement dématérialisée, pour faire vivre et réinterpréter les œuvres. 
 
Pour en savoir plus sur la Bacchaweek, c’est ici.
 
Pour découvrir le projet précédent : cliquez ici.

 

L'arc-en-ciel

L'arc-en-ciel