Pierre Teyssonnières (Albi, 1834 - Paris, 1912)

Œuvres présentées par le musée des Beaux-Arts de Bordeaux, salle des essais (aile sud), du mercredi 19 avril au dimanche 28 mai 2017
Lien pour agrandir l'image : Pierre Teyssonnières, Pointe de l'Aiguillon à Arcachon. Bordeaux, musée des Beaux-Arts. Serge Fernandez
La Pointe de l’Aiguillon à Arcachon
 
1867
Eau-forte, 4ème état
Don de l’artiste, 1876
Inv. n° Bx E 735.19
 
Élève de Maxime Lalanne et de Léo Drouyn, Teyssonnières grave entre 1867 et 1873 de nombreuses planches de sa composition avant de réaliser des gravures d’interprétation (reproductions de peintures de maîtres). Cette vue de la Pointe de l’Aiguillon, datée par l’artiste de février 1867, se situe à l’extrême est d’Arcachon, à la limite de la commune de La Teste de Buch. C’est par la séparation d’une partie des terrains de cette dernière que dix ans auparavant fut créée la ville d’Arcachon. Non exposée
Lien pour agrandir l'image : Pierre Teyssonnières, Ru du Mû. Bordeaux, musée des Beaux-Arts. Serge Fernandez
La Rue du Mû (Bordeaux)
 
1867
Eau-forte
Collection particulière
 
Simultanément au dégagement de la cathédrale de Bordeaux, une large voie est ouverte en direction des quais : la Voie du Peugue (futur cours Alsace-et-Lorraine). Son percement nécessite la démolition de nombreuses maisons du vieux Bordeaux et la disparition de rues étroites et sinueuses : les rues  Poitevine, du Peugue, des Trois-Canards et du Mû. Teyssonnières choisit l’angle de cette dernière et de la rue du Pas-Saint-Georges pour sa planche, témoignage pittoresque de la vie du quartier aujourd’hui disparu.
Lien pour agrandir l'image : Pierre Teyssonnières, Carte de visite, 1869. Bordeaux, musée des Beaux-Arts. Serge Fernandez
Carte de visite
 
1869
Eau-forte
Don de l’artiste, 1876
Inv. n° Bx E 735.8
 
Chaque année, à partir de 1867, Teyssonnières compose et grave sa nouvelle carte de visite, illustrée de motifs paysagés parfois cocasses. Pour celle créée en 1869, l’artiste, sous les traits d’un chien installé rive droite, croque une vue du port de Bordeaux. 
Peintre mais surtout insatiable graveur à l’eau-forte, il décrira l’étendue de son œuvre gravé par ces mots : « la surface de la partie gravée de mes planches égale dix mètres carrés. […] J’ai gravé deux cent cinquante kilos de cuivre ! »

 

Image : Carte de visite de Pierre Teyssonnières, 1869. Bordeaux, musée des Beaux-Arts. Photo Frédéric Deval

Carte de visite de Pierre Teyssonnières, 1869. Bordeaux, musée des Beaux-Arts. Photo Frédéric Deval