Giovanni Antonio Berinzago

Agnadello (Italie), vers 1710-Milan (Italie), vers 1790

Venu du Milanais muni d’une rigoureuse formation de peintre et de perspecteur (celui qui créait les perspectives des grandes compositions), c’est à Bordeaux que Berinzago s’est épanoui artistiquement.

Sa carrière bordelaise fut brillante. Outre ses travaux pour les décors de théâtre, il décora le grand escalier du Palais de la Bourse et exécuta, avec Pierre Lacour (peintre et premier conservateur du musée des Beaux-Arts de Bordeaux), les grisailles de la salle à manger du Palais Rohan (actuel hôtel de ville). Surtout, il peignit l’architecture en trompe-l’œil qui recouvre la voûte en quadratura de l’église Saint-Bruno, offrant d’admirables perspectives illusionnistes. 

Agréé en 1770 à l’Académie de peinture de Bordeaux, Berinzago fut aussi membre de la Loge franc-maçonne de l’Amitié, dont il décora le temple.
 
Fort apprécié par Victor Louis, l’architecte du Grand-Théâtre de Bordeaux, il fut à partir de 1780 aidé de son élève Antoine Gonzalès, le premier décorateur de scène du nouveau Grand-Théâtre.  

Les œuvres commentées de cet artiste