Georges Dorignac
Bordeaux, 1879 - Paris, 1925
Né à Bordeaux, Léon-Georges Dorignac intègre, à l’âge de treize ans, l’école municipale des Beaux-Arts de sa ville natale. En janvier 1899, il s'installe à Paris et entre, à l'École des Beaux-Arts, dans l'atelier du peintre Léon Bonnat qu’il quitte rapidement pour passer un an en Espagne.
Dès 1901, le peintre (qui signe alors Jorge Dorignac) expose aux Indépendants avec des artistes espagnols tels que Isidro Nonell y Monturiol ou Dario de Regoyos et se voit alors rattaché à l’école espagnole.
De retour à Paris en 1902, il investit vers 1910, et jusqu’à sa mort, deux ateliers au fond du jardin de la cité d’artistes de La Ruche dans le quartier de Montparnasse. Il livre à ses débuts des peintures et aquarelles très colorées, nettement influencées par l'art impressionniste et néo-impressionniste. Renoir, Millet ou Signac figurent parmi ses maîtres, tandis que le critique Roger Marx rapproche en 1906 sa production de celle de Berthe Morisot.
Participant à l’effervescence cosmopolite de l’École de Paris, tout en empruntant une voie très singulière et indépendante, Dorignac est proche des sculpteurs Raoul Lamourdedieu (1877-1953) ou Charles Despiau (1874-1946), son ami de jeunesse, et bénéficie des encouragements de Modigliani et de Soutine, son voisin à La Ruche.
Il devient, en outre, par le mariage de ses quatre filles, le beau-père des peintres Haïm Epstein et André Hébuterne et des sculpteurs Louis Dideron et Marcel Damboise.
Le 21 décembre 1925, Léon-Georges Dorignac, admis à l’hôpital Saint-Michel à Paris, meurt à la suite d’une opération de l’estomac.