Combat de Taureaux

À la fin de sa vie, diminué physiquement, Goya se passionne pour la technique nouvelle de la lithographie : il posait la pierre lithographique sur un chevalet, comme une toile, et recouvrait la surface d’une encre grise. Les parties destinées à être éclairées étaient ensuite frottées au moyen d’un rasoir ou d’un grattoir, tandis que les ombres étaient renforcées au crayon gras.
 
Exilé pour raisons politiques à Bordeaux en 1824, le vieil artiste entreprend dans l’atelier de Cyprien Gaulon, imprimeur lithographe, une série de quatre lithographies évoquant des courses de taureaux, dont trois exemplaires se trouvent dans les collections du musée, auxquels il faut ajouter ce Combat de taureaux, tirage unique, considéré comme un essai et donc non publié.
 
Construite sur une diagonale, l’œuvre montre l’enchevêtrement des hommes et des bêtes, et les faciès grimaçants des participants.